Mouillée

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il y a 7 ans

Bonjour, je m'appelle Marie, j'ai vingt-six ans. Brunette, cheveux longs, 1m63 pour 52 kilos. Voilà pour les présentations. Je viens de découvrir ce site et il correspond à ma propre expérience. Cela m'a donné envie de vous relater mon histoire, pas du tout AB, mais franchement DL.

Il se trouve que j'ai une petite vessie et donc peu d'autonomie. Comme pas mal de filles j'ai assez souvent besoin d'aller faire une "pause-pipi". Sauf que parfois, ces envies ne sont pas forcément compatibles avec la situation du moment, ce qui m'occasionne des accidents de temps en temps.

Encore assez récemment, en sortant du travail où j'avais pourtant pris la précaution d'aller aux toilettes avant de partir (question d'habitude) je me suis trouvée bloquée par les embouteillages. Je n'ai jamais su ce qui était arrivé, probablement un accident car la circulation était totalement à l'arrêt pendant une bonne heure. Au travail, comme il avait fait très chaud, j'avais bu une bonne quantité d'eau et je commençais à me tortiller sur le siège de ma voiture, sentant la pression monter dans mon bas-ventre. Craignant bien de ne pouvoir attendre beaucoup plus, j'ai décidé, dès que les voitures ont avancé un peu, de prendre la première sortie, puis de m'arrêter très vite n'importe où. C'était une erreur car la circulation était tout aussi coincée, et je me suis retrouvée à nouveau immobilisée sur le pont de la bretelle d'autoroute. Impossible donc de sortir de la voiture pour aller me soulager sur le bas côté. Je serrais et desserrais les cuisses compulsivement, les mains coincées dans mon entrejambe. Ce qui d'ailleurs génère une certaine excitation.

De plus en plus désespérée, j'ai commencé à réaliser ce qui allait probablement se passer et décidai de prendre quelques précautions. La veille, j'étais allée à la plage et ma serviette de bains était encore sur le siège arrière. Je l'attrapai, ainsi qu'un magazine. Je glissai le magazine sur le siège puis la serviette par dessus et me suis rassise. Au moins, le siège était un peu protégé. J'eus aussi une autre idée. Bien que n'étant pas en période de règles, j'avais malgré tout dans mon sac une serviette hygiénique, "au cas où". Aussi discrètement que possible afin de ne pas être vue par les automobilistes devant et derrière ma voiture, je la glissai dans ma culotte. Au bout de 10 minutes, la circulation n'avait pas bougé d'un pouce, et pour moi cela devenait de pire en pire, c'était même franchement douloureux. Encore 5 minutes plus tard, j'ai ressenti un fort élancement dans le ventre, et la sensation d'humidité qui se répandait entre mes cuisses. J'ai fermé les yeux, pleinement consciente que je ne pouvais rien y faire. Ma serviette hygiénique était bien entendu bien trop petite pour absorber, et je sentais la tâche s'élargir dans la serviette de plage sous mes fesses. Au bout d'une quinzaine de secondes, j'ai pu reprendre le contrôle et arrêter le flux, mais je m'étais quand même bien fait dessus. J'ai ouvert les vitres pour ventiler l'odeur et continué de patienter.

Une demi-heure plus tard, alors que mon envie était repartie à la hausse, le trafic se débloquait enfin. Les 20 minutes de trajet restantes me mirent à nouveau au désespoir, de telle sorte que quand j'arrivai chez moi, j'étais encore plus qu'à la limite de me mouiller. Coup classique, devant la porte de la maison, j'eus beau chercher dans mon sac à main, impossible de trouver mes clés. Comme l'envie recommençait à me plier en deux, et vu ce que j'avais fait tout à l'heure, je me suis contentée de me déplacer d'un pas derrière ma haie, et restant debout et toujours cherchant dans mon sac, je me suis soulagée, l'urine coulant le long de mes jambes jusqu'au sol. Je suis retournée à la voiture, ai récupéré ma serviette de plage et m'en suis servie pour m'essuyer les cuisses. Les clés de la maison étaient sur le siège sous la serviette. J'ai pu constater que mon stratagème avait été efficace pour cette fois. Mon magazine était foutu, mais le siège de la voiture intact. Allez hop, direction la douche. A tout hasard, j'ai remis dans la voiture une serviette de plage propre, ça peut servir.

A propos de plage, j'ai honte de ma paresse. L'autre jour j'étais à la plage lorsque l'envie de faire pipi m'a prise. Que fait la très grande majorité des gens qui ont ce besoin à la plage ? Simple, ils vont se soulager dans l'eau. Mais moi, j'étais si bien sur la plage, au chaud soleil, et dans une pose lascive, proche d'un demi-sommeil que l'idée d'aller me tremper dans l'eau froide ne me plaisait pas du tout. Comme la plage n'était pas bondée, personne n'était à proximité immédiate, en plus j'avais un maillot de bain noir, donc sur lequel les auréoles ne se voient pas. Je me suis simplement un peu déplacée à côté de ma serviette, et j'ai discrètement pissé dans mon maillot de bain. De retour sur ma serviette, du bout du pied j'ai envoyé un peu de sable dessus pour masquer l'emplacement humide et je me suis recouchée. La chaleur aidant, au bout de cinq minutes, mon maillot était sec et je me félicitai de ne pas avoir eu besoin d'aller me baigner.

Depuis, à quelques reprises, j'ai encore eu des soucis. Pas systématiquement des accidents, mais vraiment limite, genre en arrivant aux toilettes, ma culotte commençait à être mouillée. A tel point qu'une fois je n'ai même pas pris la peine de la baisser. J'ai simplement levé ma jupe et me suis assise pour me soulager.

Mais bon, comme ces petits soucis commençaient à devenir un peu fréquents, j'ai décidé de prendre des mesures et suis allée à l'hypermarché m'acheter des couches pour adultes. Pas pour porter tout le temps, mais pour en avoir au cas où. J'en laissai une dans la voiture, une dans mon vestiaire au travail, et j'en portais une lorsque je n'étais pas certaine de pouvoir trouver des toilettes facilement, comme pour un long trajet en voiture ou un après-midi de courses en ville. Je mettais la couche, une grande culotte par dessus pour étouffer le bruit, une jupe large et un ample chemisier qui descend bas, de telle sorte que mon soudain embonpoint fessier était totalement masqué, personne ne pouvant se douter de ce que je portais dessous.

C'est assez paradoxal. Le fait de porter une couche m'a totalement tranquillisée. Je me rendis alors compte de l'angoisse permanente que représentait la peur d'avoir envie de faire pipi. Et du coup, comme j'étais tranquillisée par le port de la couche, mes envies étaient bien moins pressantes, et il s'est passé longtemps sans que je mouille cette couche.

Malgré tout, j'ai voulu tester les facultés réelles d'absorption du truc. Un jour de congés, j'ai mis une des couches et décidé que je n'irais pas aux toilettes. Pour bien la tenir en place, j'ai mis une paire de collants par dessus et un t-shirt. Sexy pour qui aime le genre. Pour encourager l'envie, j'ai bu du thé et de l'eau, tout en vaquant à mes occupations domestiques, ménage et repassage, et je suis parvenue à ne plus trop y penser. Au bout d'un moment, l'envie s'est éveillée, et je me suis surprise en train d'aller machinalement aux toilettes. Je me suis arrêtée et je suis retournée dans le salon regarder la télé. J'ai essayé plusieurs fois de forcer pour mouiller ma couche, sans succès. Trop d'années d'habitude à essayer de se retenir pour pouvoir se lâcher volontairement comme ça. Têtue, j'ai décidé d'attendre et je me suis concentrée sur le programme télé. Au bout d'un moment, relaxée, j'ai senti que je pourrais y arriver. Je me suis détendue et j'ai laissé couler doucement. La chaleur s'est peu à peu répandue, tandis que la bande de couleur se teintait progressivement. C'était très excitant et je n'ai pu m'empêcher de glisser la main dans ma couche et me caresser jusqu'à la jouissance, qui est d'ailleurs arrivée très rapidement. En tout cas, le système était efficace, pas une goutte n'avait fuit. Je pouvais envisager de m'en servir dans d'autres circonstances, sans crainte.

La première fois en public, c'était au cinéma. Plutôt que de devoir sortir au milieu de la séance pour me rendre aux toilettes, j'ai utilisé ma couche, comme je l'avais fait l'autre jour chez moi. Tout s'est très bien passé, c'était excitant, personne ne s'en est douté. C'était chaud et doux. Ce qui m'a surpris par contre, c'est après la séance, la difficulté pour marcher. Ma couche avait enflé entre mes cuisses et elle me gênait un peu pour marcher, en plus j'avais l'impression qu'elle pesait trois kilos. Je suis allée aux toilettes pour la changer et en remettre une autre.

Je me rends compte que j'en mets de plus en plus souvent. Y compris la nuit.

Il m'est arrivé une fois ou deux dans le passé de mouiller mon lit, après des soirées trop arrosées. Perdue dans mon sommeil éthylique, l'envie ne me réveillait pas et ce n'est qu'au matin que je constatais les dégâts.

Maintenant, plus de problème, sauf que je mets des couches la nuit même quand je n'ai pas de soirée. L'autre jour, un peu comme à la plage, la paresse a eu raison de moi. L'envie de faire pipi m'a réveillée, j'ai eu la flemme de me lever et me rappelant que j'avais une couche, j'ai fait sous moi et me suis rendormie. Le lendemain matin, pas de soucis. La couche avait tenu le coup. J'ai aéré la chambre qui en avait besoin et suis allée me débarrasser de mon pesant entrejambe et prendre une douche.

Chapitre 2

Après mes premières expériences, j'ai continué à porter occasionnellement des couches, et à vrai dire, de plus en plus souvent. Ce qui était excitant, c'est chaque « nouvelle expérience » c'est-à-dire de les essayer dans un lieu inédit à chaque fois. Ainsi, j'ai testé le voyage en train, en bus, le restaurant, la file d'attente à la préfecture, la terrasse d'un café. A chaque fois, j'ai laissé grandir l'excitation en même temps que la pression dans la vessie, jusqu'à la délivrance. Et là encore, plusieurs techniques : soit en me laissant aller d'un coup, soit par petits jets successifs, en m'interrompant plusieurs fois. C'est tout simplement incroyable comme sensation, à devenir dingue de plaisir, refoulé puis libéré et sans que les personnes autour sachent ce qu'il se passe (enfin j'espère).

L'autre jour j'ai voulu tester la capacité maximale d'absorption afin de connaitre les limites à ne pas dépasser. J'ai choisi le modèle maxi plus nuit, et j'ai mis un fuseau gris par-dessus pour maintenir le tout bien en place. C'était dimanche et j'avais toute la journée tranquille chez moi pour mon expérience. Dès le matin, j'ai bu en quantité, un grand bol de café, un demi-litre de jus d'orange, de l'eau, et rapidement le besoin s'est fait sentir. Je n'ai pas cherché à lutter et me suis soulagée debout, devant la table de cuisine, puis j'ai continué à boire. De l'eau, de l'ice-tea. Ce n'est probablement pas très bon pour la santé de se forcer à boire comme ça, mais bon, c'est pour mon expérience. Au bout d'une heure, à nouveau besoin. Là encore je ne résiste pas et vide ma vessie dans ma couche. Pas une fuite.

Malgré mes deux mictions complètes, elle tient le coup. J'ai l'impression qu'elle est énorme entre mes jambes. De fait, en me regardant dans la glace, je confirme, elle est énorme. Comme le fuseau est moulant, ça accentue les contours, et ça fait une bosse devant. On dirait l'entre-jambe d'un garçon. Bon je poursuis ma petite expérience. Repas de midi, copieusement arrosé de trois grands verres d'eau, d'un verre de vin (après tout on est dimanche) et suivi d'un café et là j'essaie de me contenir un moment. Je m'installe devant la télé et patiente. La couche n'est plus très agréable à porter. Elle est toujours aussi lourde et le contenu s'est refroidi, mais un test c'est un test, il faut aller au bout. Une heure plus tard, je commence vraiment à avoir du mal. La pression m'oblige à me lever et à entamer la petite danse habituelle. Quelques minutes plus tard, j'abandonne et commence à faire pipi face au miroir, et là, la couche a rendu les armes et a commencé à fuir, à l'entrejambe du côté gauche, une tâche est apparue. J'ai essayé d'arrêter, mais vu tout ce que j'avais bu, impossible. La tache s'est très rapidement étendue en descendant le long de ma jambe gauche puis le long de la droite et quelques filets d'urine ont coulé jusqu'au sol. Ca a duré plusieurs minutes. Mon expérience est terminée. Le fuseau est bon pour le lavage, j'ai gagné le droit de passer la serpillière et surtout de prendre un bonne douche, car je ne me suis pas changée depuis le matin, et je ne voudrais pas attraper une irritation. Mais au moins, je connais la limite. Deux fois ça va, la troisième est de trop.

Outre ces expériences plutôt amusantes, je dois avouer que les couches, et la sensation d'uriner sous contrainte sont de puissants stimulants sexuels. Que ce soit sur les toilettes ou sur le lit avec une garniture sous les fesses, je laisse monter le besoin, puis lorsque que je sens qu'il est très puissant, je commence à ma caresser le clitoris et la vulve. C'est absolument divin, j'en deviens folle. Je sens les ondes monter de plus en plus depuis mes reins jusqu'à la limite. L'orgasme arrive ensuite très vite et en même temps, voire quelques secondes avant, les sphincters se relâchent, et j'urine et jouis simultanément. Ca dure de longues secondes et me laisse pantoise, hébétée et heureuse.

J'en viens à l'anecdote que je voulais vous raconter. Elle s'est produite mardi soir la semaine dernière. J'allais passer la soirée chez Judith, une amie qui habite un immeuble en centre ville. C'est une très bonne copine à moi, et en général, nos soirées sont animées. On boit un peu, et surtout on rigole comme des baleines. Ces deux conditions réunies étant propices aux « accidents », je m'étais équipée, et habillée pour que ça soit discret, collants, jupe longue, chemisier arrivant en dessous de la taille.

Je me gare en bas de chez Judith, entre dans le hall, appelle l'ascenseur, et comme je rentre à l'intérieur, une jeune femme rentre également. Taille moyenne, franchement jolie, cheveux d'un noir de jais, discrètes tâches de rousseur, visage fin, petites lunettes rectangulaires, habillée très strict en tailleur gris. Je lui fais un sourire, qu'elle ne me rend pas et lui demande à quel étage elle souhaite aller. En l'occurrence elle va au 8ème alors que moi je m'arrête au 6ème. L'ascenseur démarre, toutes deux nous regardons les chiffres des étages, et alors que nous dépassons le 3ème, l'ascenseur se bloque d'un coup, avec une secousse importante et un claquement sinistre. Allons bon.

Il y a beau avoir marqué de ne pas paniquer, qu'il existe un système de ventilation etc… les premières minutes sont toujours difficiles. Au moins la lumière fonctionne, c'est déjà ça. A tour de rôle nous appuyons sur tous les boutons, en espérant que cela fasse redémarrer la cabine, mais rien n'y fait, aucun mouvement. Ca ne m'étonne qu'à moitié d'ailleurs, vu le bruit qu'il a fait quand il s'est bloqué. Je me tourne vers la jeune femme et lui dis :

« Je pense que nous allons devoir utiliser la touche d'appel d'urgence. C'est quoi votre prénom ? » « Corinne » me répond-elle assez froidement « Et moi Marie. Allez-y si vous voulez, appuyez ».

Elle appuie sur le bouton et … rien. A mon tour, j'appuie plusieurs fois dessus et toujours rien. Pas une sonnerie, pas un signal, personne.

  • « Corinne, j'ai une amie qui habite juste au-dessus, je vais l'appeler, elle doit surement pouvoir prévenir une société d'assistance ou le concierge ou les pompiers, sauf si vous préférez vous aussi prévenir quelqu'un ? » - « Non, je viens voir ma tante, elle est âgée, et ne répond jamais au téléphone le soir ».

-« OK, je m'en charge ».

Je prends mon portable, et par chance, il y a du réseau. J'appelle Judith, qui se met aussitôt à paniquer. Cela me prend quelques secondes pour la calmer, en lui expliquant que sauf erreur, ce n'est pas elle qui est en danger, et que j'ai plutôt besoin qu'elle soit calme afin de m'aider efficacement. Une fois calmée, elle me propose d'appeler la conciergerie, qui est dans l'autre corps de bâtiment au coin de la rue. Deux minutes après, elle me rappelle pour me dire qu'elle a eu le concierge, qui était sous sa douche, mais faisait au plus vite pour arriver rapidement.

Je me tourne vers Corinne et lui donne ces infos, auxquelles elle acquiesce d'un air crispé.

Une dizaine de minutes plus tard, nous entendons un homme nous interpeler à travers la cage d'ascenseur pour nous demander à quel étage nous sommes. Je lui crie que nous devons être entre le 3ème et le 4ème étage. Quelques secondes plus tard, quelques coups contre la porte, et sa voix, qui nous parvient, plutôt du haut.

-« Combien êtes-vous dans l'ascenseur ? » - « Nous sommes deux » je réponds.

-« Est-ce que quelqu'un est blessé ? » -« Non, mais s'il vous plait pourriez-vous prévenir l'assistance ? » Et là il me répond :

-« Pour ça il faut appuyer sur le bouton téléphone, en dessous des boutons des étages ».

Je n'y crois pas. Il se fout de nous.

-« Monsieur, nous l'avons déjà fait plein de fois et ça ne fait rien » -« Si, si, il faut appuyer longtemps ».

Pendant ce temps, Corinne, qui semble excédée rappuie sur le bouton d'urgence et laisse le doigt dessus. De fait, au bout d'au moins 15 secondes, le truc produit un bruit de ligne téléphonique et de numérotation. Franchement, ils pourraient le marquer qu'il faut persister.

Pendant ce temps, à l'extérieur, mon amie Judith est apparemment descendue et invective sauvagement le concierge en lui demandant d'ouvrir tout de suite la porte. De son côté, il tente par tous les moyens de lui expliquer qu'il n'en a ni la possibilité, ni le droit, qu'il faut laisser faire les spécialistes, que cela pourrait être dangereux etc…

Je finis par leur crier de rentrer chez eux car ils nous empêchent d'entendre ce que dit l'assistance. Je ne sais pas si je les ai vexés ou pas mais c'est efficace ils s'en vont.

La personne de l'assistance nous pose le questionnaire habituel, combien nous sommes, s'il y a des blessés, des personnes souffrant de problème cardiaques, respiratoires, claustrophobie, femmes enceintes… Corinne, de plus en plus énervée, lui coupe la parole, et demande qu'on nous envoie au plus vite un dépanneur, que ça fait maintenant une demi-heure que nous sommes coincées et que cela suffit.

Pendant qu'elle parle, je la vois trépigner et je crois que je commence à comprendre pourquoi elle semble si tendue depuis le début. Je peux me tromper, mais bon, attendons, on verra bien.

L'assistance indique qu'un dépanneur est actuellement en intervention à trois pâtés de maisons, qu'il a presque terminé et qu'il devrait être là d'ici un quart d'heure. Elle nous dit que si nous avons le moindre problème, il faut la rappeler aussitôt, puis raccroche.

Je me tourne vers Corinne, qui est toute pâle et lui dis :

-« Bien, ça s'arrange, même si un quart d'heure, je n'y crois pas trop, en général ils minimisent afin de faire patienter les gens. Mais… vous êtes toute blanche, vous savez, il n'y a pas de quoi s'inquiéter, ça va bien se passer »

Et c'est là qu'elle me dit, d'une petite voix et en desserrant à peine les dents :

-« Oui mais j'espère vraiment qu'ils vont arriver vite, car pour être honnête, j'ai horriblement envie de faire pipi ».

Nous y voilà, j'avais bel et bien deviné ce qui la rendait si nerveuse depuis le début. Hihi. Moi je n'ai pas le même problème, je suis équipée. Ceci dit, ce n'est pas très gentil de me moquer intérieurement d'elle. Si je n'avais pas ma couche sous moi, je serai probablement bien plus gênée qu'elle.

Prise de pitié, je me tourne vers elle et lui dis :

-« Ecoutez Corinne, je vais peut-être vous choquer et je ne sais pas trop comment vous dire ça, alors je vais être directe : J'ai quelques problèmes urinaires, et j'ai des protections complètes dans mon sac. Si vous sentez que vous ne pouvez plus tenir, je peux vous en donner, cela ne pose aucun problème et c'est très efficace. »

En même temps j'en ai sorti une de mon sac et lui ai montrée.

Son visage, en quelques secondes a traduit plusieurs sentiments : le choc, le dégout, la réflexion, l'envie, l'espoir, le renoncement, et elle a fini par me dire :

-« Non merci, cela va aller, ils ne vont plus tarder ».

Hum hum. On verra bien.

Quelques minutes après le réparateur est arrivé. Il nous a reposé les mêmes questions à travers la porte, nous avons essayé de lui répondre sans l'insulter, puis il nous a dit qu'il attaquait la réparation. Au bruit, il semble qu'il ait ouvert un caisson, et là il a dit :

« Whaaa, Mer.. ».

Sans être extralucide, je pense que c'est pas bon signe.

Après il a dû secouer des trucs, même la cabine a bougé, puis plus rien. Il s'est alors adressé à nous :

-« Ecoutez, c'est un peu plus compliqué que prévu. La barre de maintien des portes s'est cassée et mise en travers. Cela veut dire que tant qu'elle est comme ça, je ne peux ni ouvrir les portes, ni monter ou descendre manuellement l'ascenseur. Je ne parviens pas à la débloquer à la main, il faut la découper au chalumeau, et je ne l'ai pas dans mon camion. Il faut que j'aille le chercher au dépôt, je vais faire au plus vite, désolé ».

Evidemment, je l'ai pourri un peu, puis je me suis calmée, cela ne sert de toute façon à rien, d'autant plus qu'il a dû partir pendant que je râlais. J'ai sorti mon téléphone et prévenu Judith que ça allait prendre encore un peu de temps mais qu'elle ne devait pas s'en faire.

Pendant tout ce temps Corinne n'a rien dit. Même pas une protestation, pas un mot. Quand je me suis tournée vers elle, j'ai bien vu que son état avait empiré. Les genoux compressés l'un contre l'autre, des gouttes de sueur perlant à son front, elle se mordillait la lèvre en respirant par petites saccades. Si elle ne se décide pas très rapidement, je pense qu'il va y avoir un problème. Je lui ai à nouveau souri et dit :

-« Ecoutez, je vous refais ma proposition de tout à l'heure, vous pouvez très bien la mettre par sécurité, juste au cas où ».

Ce coup-ci son débat interne n' pas duré longtemps. Elle m'a dit :

-« Ok, vous avez raison, juste au cas où ».

Je l'ai sortie de mon sac et la lui ai tendue, puis me suis retournée pour la laisser s'équiper discrètement. Ca n'est pas facile à fixer quand on est debout. Elle a galéré un moment, mais apparemment, elle y est parvenue. Une fois sa jupe redescendue par-dessus, cela ne se voyait pas tellement. Elle avait l'air un peu moins paniquée. Sa respiration était plus calme, mais ça n'a pas duré très longtemps.

Un quart d'heure plus tard, toujours pas de nouvelles de notre réparateur. En même temps, je me doute bien qu'aller à son dépôt, charger le camion et revenir, cela ne peut pas se faire en quelques minutes. A tout hasard, j'ai rappelé l'assistance, mais l'interlocutrice m'a dit qu'elle était sur une plateforme téléphonique et qu'elle ne savait pas. Elle a essayé de joindre notre réparateur sur son portable, mais elle ne l'a pas eu.

Corinne était à nouveau au plus mal. Elle ne cessait de s'agiter, de se mordre les lèvres et elle avait des larmes aux coins des yeux. De mon côté j'étais en panne de conversation, donc je me taisais.

Un peu plus tard, j'ai entendu Corinne échapper une petite plainte, empreinte de surprise et de douleur. Elle avait les yeux écarquillés, la main sur le ventre et paralysée de stupeur. Cela a duré quelques dizaines de secondes, une larme a roulé sur sa joue, qu'elle a essuyée discrètement, puis elle a fait comme si de rien n'était, à part qu'elle était rouge pivoine.

Elle avait beau faire semblant, je savais très bien ce qui venait de se passer. Elle venait de redécouvrir ce que c'était que faire pipi dans sa culotte. Dans une couche même pour être précise. A plusieurs reprises elle a discrètement passé la main derrière ses fesses, je pense pour vérifier qu'il n'y avait pas de fuite. Elle a même jeté un ou deux regards dans le miroir afin d'avoir une confirmation visuelle.

Quelques minutes après, le réparateur est revenu. En peu de temps il nous a libérées. Corinne est partie sans dire un mot, ni merci ni au revoir. J'étais un peu déçue, mais bon, la voir partir c'était rigolo. Tout en voulant marcher normalement, elle avançait en réalité avec les jambes écartées.

Et oui, ça demande un certain entrainement.

Je ne l'ai jamais revue, mais cette aventure m'avait passablement excitée.

Elle m'avait surtout ouvert une perspective que je n'avais pas entrevue jusqu'ici : c'est qu'il pouvait être intéressant de partager cette attirance pour les couches à plusieurs, au lieu de vivre ça seule dans mon coin. Et peut-être en particulier le rôle d'initiatrice, qui fait découvrir ce jeu aux autres, soit librement soit de façon contrainte. En tout cas, c'est une idée à creuser.

Chapitre 3

Après l'épisode de l'ascenseur, la soirée n'a pas duré longtemps car j'étais fatiguée. J'ai invité mon amie Judith à remettre ça la semaine suivante chez moi et je suis rentrée. Le mardi suivant, Judith est donc venue à la maison. Elle était assez tendue en début de soirée, car le lendemain elle avait un rendez-vous professionnel important. Après quelques apéros et un petit rosé du midi en mangeant, elle allait beaucoup mieux.

J'interromps mon récit, car je me rends compte que je ne vous ai pas présenté Judith. Nous nous connaissons depuis le lycée, elle est très sympa et nous avons fait les quatre cents coups ensemble. Bien entendu, nous avons eu des hauts et des bas, des périodes où nous avons pris un peu de distance, d'autres où nous nous entendions mieux. Mais nous avons toujours été présentes l'une pour l'autre, en particulier lorsque nos histoires de cœur respectives se passaient mal. Actuellement, elle est célibataire. Physiquement, je pense qu'on ne peut pas dire qu'elle est mignonne, mais on la qualifie plutôt de belle femme. Elle est grande et « charpentée ». Une fille solide, mais avec de la prestance les hommes se retournent souvent sur son passage. Outre sa taille, je pense que c'est aussi dû à sa magnifique chevelure rousse qui cascade en boucles sur ses épaules.

Donc, notre repas arrosé s'est bien passé, nous avons beaucoup ri, un peu refait le monde aussi. D'un coup Judith s'est rendu compte de l'heure et m'a dit :

  • Oups, il est super tard, en plus j'ai mon rendez-vous demain, il faut absolument que je dorme. Sauf qu'avec ce que j'ai bu, ce ne serait pas raisonnable que je conduise, est-ce que je peux dormir chez-toi ? Et vu comme je suis énervée, est-ce que tu peux me donner un truc pour dormir comme la dernière fois ?

Je lui ai répondu :

  • Bien entendu, reste ici ce soir, mais pour le somnifère, je te rappelle que sur toi, cela fait beaucoup d'effet. La dernière fois ça t'a assommé en cinq minutes et tu n'as même pas pu aller dans la chambre, tu as dormi comme une souche sur le canapé en ronflant.

  • Ho ça va, file-moi le truc, je vais aller tout de suite dans le canapé-lit du bureau, il faut vraiment que je dorme.

  • Ok ma chérie, comme tu veux, mais vu ce que nous avons a bu ce soir, plus le somnifère, je ne voudrais pas que tu mouilles mon lit !

  • Arrête, il n'y a pas de risque. Mais bon, tu m'as bien dit que parfois tu as des problèmes et qu'il t'arrive de mettre des couches, tu n'as qu'à m'en passer une si ça te tranquillise.

Je n'ai jamais expliqué en détail à Judith mon attirance pour les couches et l'excitation que cela me procure. Elle sait juste que j'en utilise parfois, je lui ai dit, parce que de toute façon elle avait remarqué.

  • Ok, je t'en sors une et un comprimé.

Judith est partie se coucher. Pour ma part, j'avais une idée derrière la tête. Je voulais que la couche lui serve, et à cet effet je prévoyais dans la nuit de lui faire le coup des doigts dans un verre d'eau. Aucun risque de la réveiller, la dernière fois, lorsqu'elle s'était endormie sur le canapé, je l'avais secouée pour qu'elle aille s'allonger dans la chambre afin d'être mieux installée. En pure perte. Impossible de lui faire ouvrir un œil. J'étais donc tranquille pour ma petite expérience d'initiatrice, dont l'idée m'était venue après l'épisode de l'ascenseur.

J'ai patiemment attendu deux heures, puis munie d'un bol rempli d'eau froide, je suis rentrée dans la pièce où Judith dormait. J'ai allumé la petite lampe et, comme je voulais pouvoir contempler en direct le résultat de mon expérience, je l'ai découverte. Elle dormait à plat ventre et j'ai tout de suite compris que mon verre d'eau était inutile. La couche était déjà pleine. La bande de couleur effacée, l'entrejambe tout jaune et gonflé, c'était même remonté jusque sur ses fesses. J'ai remis la couverture en place, éteint la lumière, et je suis allée me coucher, attendant avec impatience le lendemain matin et la savoureuse conversation que nous allions avoir autour du petit déjeuner.

Je me suis levée tôt, et j'étais en train de préparer le petit déjeuner lorsque j'ai entendu remuer et Judith s'exclamer :

  • Oh, c'est pas vrai, je n'arrive pas à le croire !

Je suis rentrée dans la pièce et feignant la surprise je lui ai demandé ce qu'elle avait. :

  • Ecoute, je suis morte de honte, tu as bien fait de me donner une couche, j'ai pissé au lit !

  • Tu sais Judith, compte tenu de ce que nous avons bu hier soir, avec en plus le somnifère que tu as pris, c'était prévisible, et moi aussi d'ailleurs, je me suis échappée en dormant et… OH, oups, je suis en train d'en rajouter !

J'ai soulevé mon tee-shirt alors que la tâche s'agrandissait dans ma couche et que la douce chaleur envahissait mon entrejambe. Judith me regardait avec des yeux ronds, incrédule, et m'a dit :

  • Et bien, on va en reparler. Mais pour le moment, est-ce que tu m'autorises à utiliser ta salle de bain, j'ai vraiment besoin d'une bonne douche.

Je suis retournée finir de préparer le petit déjeuner et Judith m'a rejointe dans la cuisine après s'être préparée.

  • Dis-donc, cela t'arrive même la journée ?

  • La plupart du temps non, heureusement, mais là, comme j'étais équipée, et qu'en plus nous étions en train d'en parler, c'est parti tout seul. Ceci dit, il m'arrive quand même de porter une couche la journée, par précaution, quand je sais que j'aurai du mal à trouver des toilettes, comme lors d'un long déplacement, ou pour une après-midi shopping en ville. Tu ne peux pas savoir le sentiment de tranquillité que cela procure, c'est super et cela permet de profiter pleinement, sans inquiétude. C'est très agréable. Tu devrais essayer à l'occasion. Si tu veux, prévoyons une après-midi en ville toutes les deux. Retrouvons-nous ici d'abord pour nous préparer, tu prévois une jupe ample, et puis nous irons faire les magasins, qu'est-ce que tu en penses ?

  • Pourquoi pas. Vu ce que j'ai fait cette nuit, je ne suis plus à une expérience près. On peut se retrouver ici samedi à midi et manger ensemble, j'apporterai une pizza, et ensuite, à nous les magasins ! J'aimerais bien me trouver un petit ensemble léger pour l'été.

Une fois la chose planifiée, nous avons petit-déjeuné rapidement et Judith est partie aussitôt, car elle voulait passer chez elle changer de vêtements avant d'aller à son rendez-vous d'affaires.

Le reste de la semaine s'est déroulé rapidement et samedi midi Judith est effectivement venue chez moi, avec une pizza et habillée d'une jolie jupe longue par-dessus des bottes en cuir. Elle portait un chemisier fleuri et de grandes créoles aux oreilles. Avec sa chevelure détachée, cela lui donnait un petit air rebelle, elle était magnifique.

Après le repas et le café, je lui ai dit qu'elle pouvait aller se préparer dans ma chambre, qu'elle trouverait tout le nécessaire dans l'armoire blanche et que si elle avait besoin d'aide elle pouvait m'appeler. Elle s'est débrouillée toute seule et est revenue au bout de cinq minutes, les joues légèrement rosies par le mélange de gêne et d'excitation que lui procurait le nouvel équipement sous sa robe.

Et nous voilà parties pour une après-midi qui allait probablement faire du mal à ma carte bancaire. Histoire de nous mettre dans l'ambiance, nous avons commencé par une coupe glacée et un thé en terrasse, puis nous sommes passées aux choses sérieuses en enchaînant la parfumerie, deux boutiques de fringues où Judith n'a pas trouvé ce qu'elle cherchait, le magasin de chaussures, où j'ai craqué pour des escarpins noir brillant avec une bride autour de la cheville, du plus bel effet, et enfin un nouveau magasin de vêtement où Judith a trouvé une tenue à son goût. Elle a choisi une petite robe-tunique jaune pâle avec une ceinture noir vernie très seyante, et elle m'a demandé de l'accompagner dans l'espace essayage. Elle a choisi la grande cabine, a passé la robe puis m'a appelée pour me demander mon avis. Je l'ai rejointe et félicitée, car la robe lui va à ravir. J'ai ajouté qu'en plus, on ne devinait rien du tout sur ce qu'elle pouvait porter en dessous.

En sortant du magasin elle m'a dit :

  • J'ai voulu profiter d'être dans la cabine pour me soulager parce que je commence à en avoir besoin, mais il n'y a pas eu moyen. Je n'ai pas pu. Bloquée. J'ai même essayé de m'accroupir en me disant que la position plus habituelle aiderait, mais ça n'a servi à rien.

  • Et oui, le problème des débutantes. Ceci dit, rien ne t'oblige. Arrête d'y penser, nous allons continuer à nous balader, et si cela doit venir, cela viendra. De toute façon, arrivera un moment où tu ne pourras pas faire autrement.

Nous sommes allées au parc, nous assoir sur un banc pour profiter du soleil, au bord du plan d'eau, en buvant un soda. Je comptais un peu sur la proximité de l'eau et sur le soda pour aider Judith à se décoincer. Je lui ai suggéré de se détendre et de se concentrer sur l'eau, puis de se laisser aller. Elle a fermé les yeux, les a rouverts en soupirant, et j'ai cru qu'elle était parvenue à se libérer. Mais pas du tout, elle m'a dit « rien à faire ». Un peu déçue, j'ai proposé que nous rentrions à la maison, de toute façon, nous avions passé une super après-midi de shopping, et effectivement Judith avait ressenti la sensation rassurante de se sentir sereine et protégée, c'était toujours ça. Il y aurait d'autres occasions.

C'est moi qui conduisais pour le retour. A un feu, j'ai pilé un peu sec, car je croyais que la voiture qui nous précédait allait passer à l'orange, et finalement, elle s'est immobilisée. A ce moment-là, Judith a fait « Ou-ou-oulà », une main entre ses jambes et l'autre sur sa bouche. Après quelques secondes elle a ajouté « j'arrive pas à m'arrêter ». Au bout d'une minute, elle a soupiré, s'est détendue et dit « et bien voilà, c'est fait, heureusement finalement que je la portais ». J'ai rigolé et lui ai dit que maintenant elle avait compris que ça pouvait servir. Arrivées à la maison, Judith est sortie de la voiture avec une démarche de canard, et elle est allée se rafraichir dans la salle de bain. Une fois de retour dans le salon, nous avons débriefé notre après-midi, et décidé que c'était une expérience à renouveler de temps en temps.

Et c'est ce que nous avons fait, une à deux fois par mois. Le rituel était le même, Judith venait d'abord chez moi pour se préparer, et ensuite nous passions une après-midi à l'extérieur, parfois au cinéma, parfois en centre-ville, nous avons aussi visité quelques musées.

Un jour, justement après avoir visité un musée et alors que nous avions prévu d'aller manger une crêpe avant de rentrer, Judith s'est brusquement immobilisée sur le trottoir, une main sur la bouche, puis elle m'a dit :

  • S'il te plait, il faut rentrer tout de suite… - Si tu veux, mais je te rappelle ce que tu portes, il n'y a pas d'urgence.

  • Oui, mais là c'est différent, je pense que j'ai une gastro. Je pensais laisser échapper un gaz et en fait tout est sorti.

  • Tu veux dire que tu as… - Effectivement. Bon, on peut rentrer maintenant ?

  • Bien sûr, tout de suite. C'est vrai que tu ne sens pas vraiment la rose.

  • Je suis désolée, je ne m'y attendais vraiment pas.

  • Ne te tracasse pas ma chérie, c'aurait pu être bien plus gênant si tu n'avais pas porté ce que tu portes.

Nous sommes rentrées directement et Judith a passé un bon moment dans la salle de bain, puis est finalement ressortie, un sac poubelle à la main, qu'elle est allée mettre directement dans la poubelle extérieure. Puis elle est revenue s'installer avec moi dans le salon.

  • Encore désolée de ce qui s'est passé. En plus ça a écourté notre après-midi, je suis confuse, je n'ai vraiment pas fait exprès, c'était un accident.

  • Je t'ai déjà dit que cela n'avait pas d'importance et qu'au contraire, c'était très bien que ce soit arrivé alors que tu portais autre chose qu'une culotte normale.

  • Cela t'est déjà arrivé ? Enfin je veux dire est-ce que des fois tu utilises… enfin, tu comprends ?

J'ai souri devant sa gêne :

  • En fait, non, mais ton histoire a du bon : dorénavant dès que j'aurai une gastro, je porterai systématiquement une couche au cas où il m'arriverait la même mésaventure que toi. De jour comme de nuit.

Nous n'avons plus reparlé de cet incident et continué occasionnellement nos petites sorties. De temps en temps, nous prenons aussi quelques jours de vacances ensemble, et systématiquement, je prévois ce qu'il faut pour nous deux. Voici une anecdote qui nous est arrivée lors de notre dernier séjour au bord de la mer.

Le matin nous sommes allées ensemble au marché. Le temps était magnifique. Le marché se tenait sur le port et les bateaux oscillaient doucement au rythme de la faible houle d'un jour sans vent. Le soleil était éclatant, et le marché mêlait toutes les senteurs du midi, mélangeant les herbes de Provence, la lavande, les olives et les grillades. Nous étions toutes les deux vêtues très légèrement de notre maillot de bain deux pièces, blanc pour moi, carmin pour Judith, et d'un paréo par-dessus.

Au stand des olives, je ne sais pas ce qui s'est passé. Peut-être la chaleur du jour, peut-être la sensation d'être très détendue en appréciant les vacances, le fait est que je ne me suis pas rendue compte que je me laissais aller. C'est Judith qui a percuté et m'a mis un grand coup de coude en regardant le sol sous mes pieds. J'ai baissé les yeux et vu qu'une flaque était en train de se former sous mes tongs, l'urine coulant en un mince filet le long de ma jambe. La surprise a tout de suite interrompu le flot et j'ai scruté autour de moi, mais personne ne semblait s'être rendu compte de quoi que ce soit. Nous avons payé et sommes rentrées à l'appartement. Judith ne m'a pas ratée :

  • Et bien, bravo ma belle. Si même en vacances tu es obligée de porter tes couches, cela ne va pas être très discret à la plage.

  • Oh, arrête, sinon je vais te rappeler un accident malodorant qui t'est arrivé et ça va te calmer. - Oui, bon ça va. Prenons donc l'apéro sur le balcon. Mais essaie quand même de ne pas pisser par terre, il y a des voisins en dessous ! Hi hi !

Je lui ai jeté un regard noir et suis allée dans la salle de bains pour rincer mon maillot.

A part cet épisode involontaire, finalement plus rigolo que gênant, nous avons apprécié le reste de nos vacances, et je dois avouer que quelquefois, à la plage, j'ai refait ce que je vous avais décrit dans le premier chapitre de mon histoire.

Mes chers lecteurs, j'ai encore plein d'anecdotes sympa qui me sont arrivées à vous raconter, mais chaque chose en son temps, pour l'heure je referme ce troisième chapitre et promets de revenir vers vous bien vite. Si mon histoire continue de vous plaire, bien entendu.

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